« Jean-Marc Ayrault fait fi des
critiques à tout-va à l'adresse de l'exécutif. Et réprouve le "France
bashing" de l'opposition. » Nouvel
Obs du 8 janvier 2014.
Vous me direz, quelle idée de lire pareil torc(h)on !
Je l’avoue, je ne suis pas une grande besogneuse de l’info. Je rentre sur
Google actualités et me fends d’un clic quand un titre m‘interpelle. Point.
Comme revue de presse, c’est du léger. Et ça tombe bien, parce que cet article
du Vieux Voyeur peut être lu par un jeune issu des quartiers sensibles récemment
reçu au baccalauréat, c’est-à-dire un presqu’analphabète. Mais si, il sait écrire
son nom et son prénom, en un seul mot certes, mais faut pas discriminer, c’est
pas bien.
Donc notre brave Jean-Marc, qui n’est ni héros (on
n’a aucun doute sur le sujet), ni Nero
(il ne grave pas grand-chose, le pôvre), ni même Néo (bien qu’il vive par et
pour la Matrice), fait fi des critiques. Quelle info ! Mais… sacrebleu et
cornegidouille… a-t-il le choix ?
Imaginons un instant que notre super PM s’arrache
les tampons auriculaires. Est-ce une garantie qu’il comprenne que ce
fantastique raz-le bol n’est pas que gesticulations de l’opposition, mais une
vraie division des Français, scindés entre ponctionnés insultés et abreuvés
arrogants ? Que nenni.
Rêvons que le Père Noël lui ait offert un gros
paquet de neurones, jamais servis et même pas finis de payer, et qu’il entende
les cris du peuple (le vrai) en colère. Que fera-t-il ? Il en réfèrera à
son Chef (n’oublions pas qu’il est prof et que la hiérarchie de l’EN est toute
empreinte de subtilité soviétique) qui lui dira : « Jean-Marc, t’as
le moral à Ayrault ? Ha, ha, ha !... ». Et notre Premier Minus
repartira satisfait, mission accomplie, avec toutefois un doute :
résoudra-t-il l’énigme de la question hollandesque ?
Pendant ce temps, l’EN poursuit son travail de
sape, le Trésor Public fait fuir tous ceux que l’on ne peut convertir et qui s’acharnent
à vouloir travailler (les cons), les préfectures ouvrent en grand les portes à
tous ceux qui sont ravis de vivre dans la dépendance et les malfrats s’en
donnent à cœur joie sous l’œil humide de notre ministre de l’Injustice.
Faites fi, Jean-Marc, faites fi ! Vous avez
bien raison.
Brave new world !
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